2015-11-22

Piere Trudeau's Real Legacy: Socialism By Other Means

Le Quebecois Libre:

"Pierre Trudeau, le politicien canadien le plus influent des dernières décennies, nous a quitté. La seule pertinence d'un éditorial sur l'ex-premier ministre dans cette publication est de souligner, for the record, que malgré son étrange réputation de « défenseur des droits individuels fondamentaux » et la lutte qu'il a menée contre le nationalisme québécois, il n'a jamais été l'un des nôtres – c'est-à-dire, un partisan de la liberté individuelle. Il laisse plutôt aux Canadiens un héritage marqué par le socialisme, l'interventionnisme économique, la tyrannie administrative, le nationalisme, le collectivisme culturel et identitaire, l'activisme judiciaire, la centralisation fédérale et la désunion au sein du Canada."

"...On oublie souvent que Pierre Trudeau a flirté avec le communisme pendant toute sa carrière (cf. sa fascination pour la Chine et son appui indéfectible au castrisme) et qu'il a d'abord milité au Nouveau Parti démocratique dans les années 1960 avant de se joindre au Parti libéral. Il n'est donc pas étonnant que son héritage sur le plan économique et fiscal soit désastreux. Comme la plupart des gens de sa génération éduqués dans les collèges classiques et férus de belles-lettres – à plus forte raison les jeunes bourgeois privilégiés comme lui qui n'ont jamais vraiment eu à travailler pour gagner leur vie –, Trudeau était un illettré économique et ne savait faire qu'une chose avec l'argent: le dépenser.  
  
 Le Canada à la fin des années 1960 est encore un pays extrêmement prospère, pratiquement sans dette, dont le rythme de croissance et le niveau de vie sont comparables à ceux des États-Unis. Lorsque Trudeau quitte la direction du pays en 1984, c'est devenu un pays essentiellement socialiste qui croule sous les programmes bureaucratiques, avec une devise et un niveau de vie en chute libre. La dette de l'État fédéral a été multipliée par neuf sous son administration libérale...."



"...Parmi les décisions stupides du chef de gouvernement sur le plan économique, notons la décision de combattre l'inflation élevée, en 1975, par l'imposition d'un gel sur les prix et les salaires. Pierre Trudeau avait pourtant ridiculisé son adversaire conservateur Robert Stanfield qui proposait cette mesure pendant la campagne électorale précédente, mais a tout de même adopté l'idée après sa réélection.  

Et c'est sans parler de la multiplication des subventions à la culture et du stupide protectionnisme culturel, qui sont censés « protéger » notre identité canadienne de l'influence américaine et qui font partie de cette manie trudeauiste de créer ou de soutenir bureaucratiquement ce qui n'existe pas pour des raisons symboliques purement nationalistes.   

Pour ses partisans, Pierre Trudeau est celui qui a presque créé de toute pièce le pays qu'est le Canada aujourd'hui. Les nationalistes canadiens, les gauchistes, les centralisateurs, les interventionnistes, vont entretenir son mythe, n'en doutons point, pour des décennies à venir, et feront tout pour poursuivre son oeuvre.  
  
 Pour ceux qui croient au contraire dans la liberté, le Canada ne redeviendra un pays acceptable que lorsque son héritage empoisonné aura été liquidé. La politique canadienne au cours des prochaines décennies sera définie par ce qui arrivera avec cet héritage: consolidation sous d'autres administrations libérales ou démantèlement – espérons-le – sous une autre gouverne.   


"...Les gouvernements conservateur et libéral qui se sont succédé depuis quinze ans ont heureusement quelque peu réparé ce gâchis en abolissant les programmes les plus inutiles, en concluant l'accord de libre-échange avec les États-Unis et en éliminant enfin le déficit. Mais le Canada reste un pays endetté, surtaxé, sur-réglementé et surgouverné en grande partie à cause de l'héritage de Pierre Trudeau.  

On dit que Pierre Trudeau a combattu le nationalisme toute sa vie. En fait, il n'a fait que combattre un type de nationalisme, le québécois, pour en défendre un autre, le canadien. Jacques Parizeau disait que lui et Trudeau s'entendaient sur presque tout, sauf sur l'endroit où placer la capitale nationale. En effet, avec les Lévesque, Bourassa, Bouchard, Chrétien et bien d'autres, Parizeau et Trudeau sont des représentants typiques de la génération de politiciens étatistes et nationalistes qui ont dominé la politique québécoise et canadienne depuis 40 ans." 


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